Demain, la nuit

Solo de théâtre d’après l’œuvre de Matéi Visniec

La Compagnie du petit matin a créé un deuxième seul en scène adapté du recueil de Matéi Visniec « Théâtre décomposé ou l’homme poubelle » après le succès du « Silence du miroir ».

Dans ce nouveau spectacle, ont été choisis quatre textes parmi les plus poétiques et les plus fantastiques de l’ouvrage. A ces quatre textes, ont été rajoutés trois poèmes de l’auteur, provenant d’autres recueils. L’ambiance, plus légère, plus ludique et plus fantaisiste, est néanmoins tout aussi émouvante que dans « Le silence du miroir », premier seul en scène extrait du recueil.

Ce spectacle sera rejoué en 2020 dans le cadre des Parcours Laïques organisés par  le Conseil Départemental 31 pour la 4ème fois ; la musique est composée à la harpe électro acoustique par Rébecca Féron.

Spectacle coproduit par La Mairie de Toulouse et Le Conseil Départemental de Haute Garonne. Avec le soutien du Centre d’Animation de St Simon, de la ville de Saint Gaudens, du Théâtre du Pavé à Toulouse et de la Spédidam.

L'équipe du spectacle

 

Texte : Matéi Visniec

Distribution : Bruno Abadie

Création sonore et musicale : Rébecca Féron
Création lumière : Antoine Dermaut
Affiche : Marc  Etiève

Adaptation et mise en scène : Bruno Abadie

pour tout public à partir de 12 ans

durée : 1h

Photos de Mathilde Dekeukelaere

  • Critique La Théâtrothèque Demain

    par Jeanne-Marie Guillou

    La théâtrothèque
    Publié le 20 Juillet 2018

     

    Après le succès du Silence du miroir, première adaptation du recueil Théâtre décomposé ou l’homme poubelle, La Compagnie du petit matin nous revient avec leur auteur de prédilection et crée un nouveau spectacle adapté du même recueil. D’autres textes ont été sélectionnés pour donner vie à un nouveau personnage. Émanation de nouveaux textes courts, Bruno Abadie adapte, met en scène et interprète ce nouvel opus. Il triture, malaxe, pétrit et imbrique quelques-unes de ces nouvelles, jusqu’à recomposer un spectacle fluide et intelligent.
    Toujours obsédé par la peur de l’autre et l’angoisse de la solitude, idées maîtresses de son œuvre, Visniec nous entraîne vers des contrées plus poétiques ou l’imagination du spectateur est sollicitée. Le spectacle débute par les confidences d’un Homme chargé d’enterrer des morts. La description du lieu est-il un champ de bataille ? Le résultat d’une catastrophe nucléaire ? Un camp de la mort futuriste ? Il manie une machine appelée « ramasseuse enterreuse ».
    Tout est calculé, standardisé, informatisé et exécuté par la machine. L’Homme finit par abandonner ce métier de solitude et rentre chez lui. Un cheval blanc l’attend au pied de son immeuble et ne le quittera plus.
    D’abord inquiet de cette présence, puis troublé et enfin conquis, l’Homme partira pour un beau voyage avec l’animal. Sous le regard réprobateur des voisins, il goûtera à une sorte de liberté vite effacée. Le cheval est-t-il l’amour ? La délivrance ? L’évasion ? Le rêve ?…
    De retour à la triste et grise réalité, l’Homme tombera soudain dans la spirale d’une solitude absolue.
    Il se retrouve absolument seul au monde. Plus de bruits, plus de lumière, plus d’animaux, plus personne.
    Comment réagira l’Homme ? Qu’adviendra-t-il de lui ?…
    Entre poésie, angoisse et suspens, Bruno Abadie nous entraîne dans les méandres fantasmagoriques de
    l’Homme. Entre rêves fugaces et situations burlesques ou sordides, Bruno Abadie bénéficie d’une lumière
    crépusculaire, précise au millimètre près. La musique composée tout spécialement par Rébecca Féron, jouée
    à la harpe électro acoustique, donne une épaisseur et une vibration exceptionnelle à ce spectacle de grande
    qualité.

  • Critique Le Brigadier Demain

    Le Brigadier
    Publié le 18 Janvier 2018

    « Coup de cœur. Une adaptation qui nous plonge dans un théâtre qui secoue où tout au long de la pièce, le personnage évolue et fait corps avec le spectateur. Une pièce riche en émotions avec un jeu de lumières détonnant et un final à couper le souffle. »